Voici un petit update des séries et documentaires que j’ai regardé pendant le mois de juin 2020. Comme la dernière fois, il y a un peu de tout en matière de style car je change d’humeur comme de chemise. Comme d’habitude, si jamais vous avez des suggestions de séries ou films à regarder, n’hésitez pas à me les indiquer dans les commentaires. Je suis toujours preneuse.
13 Reasons why : la dernière saison
Plateforme : Netflix
Ne me demandez pas pourquoi mais j’ai regardé la dernière saison de 13 reasons Why. Et comment vous dire ? C’était absolument n’importe quoi. Le fil rouge de la saison était bancal à souhait et seule ma curiosité de savoir comment l’histoire se finissait m’a fait tenir jusqu’à la fin. Tout au long de la saison, les personnages sont restés fidèles à eux-mêmes :
- Clay fait n’importe quoi et a du mal avec tout ;
- Tony est toujours aussi petit et prêt à la bagarre (#cestgratuit) ;
- Jessica défend toujours ses causes avec véhémence ;
- Justin fait ses yeux de chiens battus h24 ;
- Les parents sont toujours à côté de la plaque ;
- Plusieurs persos voient des fantômes du passé.
La seule bonne surprise c’est que l’on parle enfin clairement de la santé mentale de Clay qui n’était jamais clairement abordée depuis le début de la série. C’était quelque chose qui me dérangeait profondément et qui m’agaçait. Ce gamin avait grandement besoin d’un suivi psychologique (comme tous les persos d’ailleurs) et ses parents ont clairement trop laissé traîné les choses.
Sans spoiler, je vous dirais que la fin est vraiment nulle et bâclée. J’ai particulièrement détesté le sort réservé à l’un des personnages qui connaît une fin horrible. J’ai trouvé que ça arrivait comme un cheveu sur la soupe et que c’était totalement gratuit. À mon humble avis, ces ados ont connu assez de drama et ce n’était vraiment pas la peine d’en rajouter. Bref, ils auraient dû s’arrêter à la saison 1.
Snowpiercerer
Plateforme : Netflix
Le pitch : le monde est devenu une terre de glace où il est impossible de vivre. Une partie de la population a trouvé refuge dans un train, Le Transperceneige, qui circule en continu. La série nous raconte la vie des habitants du train et notamment la guerre qui fait rage entre les différentes classes sociales. D’habitude je suis friande de ce genre de série mais là je dois avouer que je me suis un peu ennuyée de bout en bout. J’ai trouvé les personnages un peu caricaturaux et le jeu des acteurs ne m’a pas emballée. C’est vraiment une série que vous pouvez regarder en faisant autre chose ^^’.
Le seul petit plus : revoir Jennifer Connelly à l’écran. Je trouvais qu’elle avait disparu des radars depuis quelques années et c’est bien dommage car c’est une bonne actrice !
The Leftovers
Plateforme : OCS
Cette série était depuis longtemps sur ma liste et je ne sais pas pourquoi j’ai attendu autant avant de la voir. Elle avait pourtant tout pour me plaire car Justin Theroux (aka Seamus O’Grady de Charlie’s Angels <3) campe le personnage principal.
Le pitch : un 14 octobre, 2 % de la population mondiale disparait de la surface de la terre sans aucune explication. Pas d’extraterrestres ou de grand complot à l’horizon : les gens se sont tout simplement évanouis dans la nature. Les personnes qui restent ne le vivent évidemment pas très bien car il n’y a aucune logique dans les disparitions et aucun moyen de connaître leur cause. Chacun essaie tant bien que mal de se reconstruire et de trouver un sens à sa vie sans savoir s’il faut faire leur deuil ou attendre un éventuel retour des disparus. Bref, c’est d’une violence inouïe (coucou la maman qui perd son bébé de quelques mois) et m’a filé quelques angoisses. La série suit le parcours de Kevin (policier) et de sa famille. Ils ont eu la chance d’être épargnés mais ils sont loin de nager dans le bonheur. Leur santé mentale n’est pas vraiment au top et chacun gère sa vie dans “le monde d’après” d’une manière totalement différente.
Je ne vais pas vous en dire plus pour ne pas vous spoiler mais j’ai adoré cette série (il n’y a que 3 saisons avec 10 épisodes max par saison) et particulièrement l’intégration du groupe (enfin secte serait plus adapté) des Guilty Remnants, qui mettent un point d’honneur à ce que personne n’oublie ce qu’il s’est passé. Ils sont pour le moins flippants malgré leurs tenues blanches virginales.
PS : pour mon plus grand bonheur, Kevin apparaît régulièrement torse nu (et sacrément amoché mais on passera), ce qui n’est pas pour me déplaire. Après tout, ça ne fait pas de mal souffler entre toutes ces scènes difficiles et éprouvantes.
The Good Fight
Plateforme : Prime Video
The Good Fight est un spin off de la série The Good Wife que j’avais adoré. Comme sa grande sœur, cette série est centrée sur les aventures d’un cabinet d’avocats (majoritairement afro américain) dans lequel évoluent Diane Lockhart et Lucca Quinn, des personnages vus dans The Good Wife.
Sans surprise, j’ai beaucoup aimé et j’ai dévoré les 3 première saisons car j’adore les séries centrées sur les avocats (De toute façon, j’aime tout ce qui inclut Christine Baranski). On y apprend plein de choses sur le fonctionnement de la justice et de la politique américaine et les épisodes sont très rythmés. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est l’ancrage dans le réel . La série critique pas mal les États-Unis et n’hésite pas à pointer du doigts les choses qui ne vont pas à commencer par le racisme envers les noirs. Il y a également des piques non voilées à l’égard du président Trump et de son entourage. J’ai vraiment hâte de regarder la saison 4. Je la commencerai dès que j’aurai un peu de temps.
Never Have I never
Plateforme : Netflix
Never Have I never c’est un peu la teen série doudou et rafraîchissante qui se regarde sans prise de tête. Elle est centrée sur Devi, une lycéenne d’origine indienne qui rêve de pécho l’un des sportifs les plus populaires de l’établissement. Le fait qu’elle soit un peu nerdy ne facilite pas la chose mais elle s’accroche évidemment. Bien entendu, Devi en bonne héroïne de série adolescente a plein d’autres problèmes. Elle tente tant bien que mal de se remettre de la mort de son père et vit une relation en dents de scie avec sa mère et ses amies.
Ce n’est pas la série de l’année mais j’ai passé un bon moment devant et j’ai trouvé certains moments très émouvants et mignons.
Curon
Plateforme : Netflix
Changement d’ambiance total avec Curon puisqu’il s’agit d’une série fantastique avec un peu d’épouvante.
Elle nous raconte l’histoire d’une mère qui revient dans le village de son enfance après 17 ans. Peu de temps après son arrivée, elle disparaît et ses enfants se retrouvent sous la garde de leur grand-père qui disons-le franchement est dans un sale état.
Pendant leur petite enquête, les enfants découvrent qu’une malédiction pèsent sur les habitants de la ville. Cette dernière est en partie liée à l’histoire du clocher submergé de la ville. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler. Malgré une qualité de jeu assez inégal parmi les acteurs et quelques explications manquantes à la fin, j’ai trouvé l’histoire plutôt intrigante et j’ai bingé toute la série en 2 jours.
Fun fact : le clocher que l’on voit existe vraiment. C’est l’attraction principale de la petite ville de Curon Venosta. Je me suis promis d’aller le voir en vrai un jour (une fois que tonton coronavirus aura disparu of course).
I may destroy you
Plateforme : OCS
Depuis que j’ai regardé la série complètement décalée Chewing-gum, je suis fan de Michaela Coel. C’est une actrice et scénariste anglaise qui sort du lot et détonne totalement dans le paysage actuel de l’acting. Après nous avoir compté l’histoire de la perte de virginité d’une femme post-adolescente un peu spéciale, elle nous plonge avec I may destroy you dans une histoire bien moins drôle. Elle raconte la manière dont Arabella, une jeune écrivaine tente de se remettre après le traumatisme causé par un viol. Viol qu’elle a subi lorsqu’elle était sous l’emprise de drogues et d’alcool et dont elle se souvient au fil des épisodes par flashbacks. Bien entendu, le processus n’a rien de simple et elle peine à retrouver une vie “normale” malgré ses efforts.
La série aborde aussi en fil rouge la problématique du consentement à travers l’héroïne de la série mais aussi certains personnages secondaires. C’est fait finement et sans jugement de valeur.
Je trouve à la série un côté très réaliste et pas gnan gnan ou larmoyant. Je pense qu’elle parlera à plein de millenials.
Pour l’heure, j’ai vu 4 épisodes et j’ai hâte de découvrir la suite. En espérant qu’on retrouvera l’agresseur et qu’on le suspendra par ses attributs <3.
Jeffrey Epstein : Filthy rich
Plateforme : Netflix
La dernière choses que j’ai regardé le mois dernier et qui m’a marquée, c’est la série documentaire sur Jeffrey Epstein. Si vous êtes passé-e à côté de l’histoire de ce monsieur (j’en doute mais sait-on jamais), voilà le topo : Jeffrey Epstein était un homme d’affaires qui a fait fortune dans la finance et qui était aussi un pédophile notoire. Il était à la tête d’un véritable trafic qui impliquait des dizaines de filles mineures. Ces jeunes filles étaient majoritairement issues de milieux défavorisés et il les appâtaient (avec l’aide de sa compagne) avec de l’argent et parfois la promesse de les aider à réaliser leurs projets professionnels. On ne va pas se mentir, le degré de malaise ressenti devant cette série documentaire est assez intense et il faut avoir l’estomac bien accroché. Ce qui est particulièrement écœurant c’est de voir que de nombreuses personnalités ont fréquenté cet homme et ont vraisemblablement profité de son trafic.
Le pire c’est que ce mec ne sera jamais jugé comme il est mort dans des circonstances assez louches. Dernière news : sa complice a été arrêtée dernièrement après quelques années à rester cachée. On verra si elle finit derrière les barreaux.
(PS : j’ai volontairement évité de mettre une photo de cette série documentaire car la tête de Jeffrey Epstein me révulse un peu, je dois l’avouer ^^’.)
Et vous, qu’avez-vous regardé dernièrement ?
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Carole dit
Merci pour ces idées. Je garde The good Fight parce qu’inconditionnelle de The good wife.
Perso je suis en train de terminer Outlander : une infirmière traverse le temps par accident et se retrouve au 18ème siècle.
On est en Ecosse, c’est l’histoire des derniers highlanders. Super sympa (parfois un peu trop de violence mais ça reste une minorité.
Evangeline dit
Outlander, j’adore aussi. Ça fait partie de mes plus jolies découvertes ces dernières années. Pour la petite anecdote, c’est cette série qui a achevé de me convaincre d’aller en Écosse !
L&T dit
Plein de choses qui me tentent ! Je suis également en cours de visionnage de la saison 4 de “13 reasons why” et je suis contente de voir que je ne suis pas seule à trouver cette saison complètement WTF! Gros changement dans la façon de traiter l’intrigue, c’est dommage, j’avais beaucoup aimé les deux premières saisons…
Evangeline dit
Pareil que toi. J’ai trouvé ce final très décevant. Il faut vraiment que les créateurs de série apprennent à s’arrêter à temps!